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Interview

Maxime Baduel : "L’Avise est au cœur de la mise en œuvre des politiques de soutien et de développement destinées aux acteurs de l’ESS"

Publié le 10 juin 2024 - Mise à jour le 13 juin 2024
Maxime Baduel Portrait
Interrogé dans le cadre du rapport d'activité 2023 de l'Avise, le délégué ministériel à l’économie sociale et solidaire (ESS) Maxime Baduel répondait à nos questions sur le développement de l'ESS et de l'innovation sociale.

Quels sont les principaux défis de votre feuille de route pour développer l’ESS et l’innovation sociale ?

Nous devons agir sur plusieurs leviers :
 

  • celui des territoires : encourager la coopération territoriale, promouvoir les PTCE, renforcer les moyens des CRESS, renforcer la place de l’ESS au sein des services déconcentrés de l’État, faciliter la création et le développement de SCIC et coordonner au mieux les réseaux locaux de la vie associative et ceux de l’ESS ;
  • celui du financement : mobiliser les banques publiques, donner plus de moyens à la finance solidaire, mieux mobiliser les fonds européens et France 2030, réviser les contrats à impact, renforcer la commande publique, développer les outils d’évaluation et de statistiques ;
  • et celui de la promotion du modèle : dynamiser l’agrément ESUS et le rendre plus attractif, faciliter la transmission et la reprise d’entreprises sous forme coopérative, valoriser le modèle des Scop, promouvoir et moderniser la société anonyme à participation ouvrière (SAPO), concevoir une campagne de communication grand public afin de construire et valoriser la marque ESS, assurer un leadership en Europe et à l’international.

Comment l’Avise, agence nationale d’ingénierie pour accompagner le développement de l’ESS mais également Centre national de compétences pour l’innovation sociale de la France en Europe, contribue-t-elle à cette feuille de route ? 

L’Avise est au cœur de la mise en œuvre des politiques de soutien et de développement destinées aux acteurs de l’ESS. Plus spécifiquement, elle déploie de l’ingénierie et des ressources au profit des acteurs de l’accompagnement. De la même manière que l’on ne peut pas construire une feuille de route sans une observation fine des réalités du terrain, on ne peut pas la déployer sans une ingénierie capable de la porter jusqu’au « dernier kilomètre ». Au bénéfice de tous les acteurs sur les territoires et au service de leur utilité sociale. À ce titre, le DLA est, par exemple, un puissant outil au service de l’accompagnement de milliers d’associations sur tout le territoire.

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