Retour d’expérience : des clés de résilience pour les structures de l’ESS
L'association Môm’artre, de l’initiative citoyenne à un réseau structuré
À travers la pratique artistique et la découverte culturelle, le Réseau Môm’artre contribue depuis près de 17 ans à révéler les talents des enfants et des adultes, développer le potentiel de chacun, tout en favorisant l’égalité des chances.
L’utilité du DLA ne fait nul doute pour Chantal Mainguené, fondatrice et présidente de l’association Môm’artre qui compte aujourd’hui 20 antennes et 140 salariés à l’échelle nationale. Chantal Mainguené place la raison d’être de l’association comme le levier central du développement et de la consolidation des activités de l’association.
Les leviers de résilience d’après l’association Môm’artre
Pour tout projet d’utilité sociale, il est d'abord essentiel de déterminer sa raison d’être, avec au centre la question du pourquoi – c’est bien la vision qui va guider les modalités d’action et les activités à mettre en œuvre (voir aussi Le Cercle d’or de Simon Sinek).
Cette ambition repose sur une réponse apportée à un besoin pré-identifié sur le terrain. Comme l’illustre la mobilisation de la structure pendant le premier confinement, l’objectif a été de partir du besoin des bénéficiaires pour construire des solutions. Il s'agit du second levier identifié par l'association Môm'artre.
Le troisième levier de résilience préconisé par Chantal Mainguené est l’agilité de la structure, la capacité à réinterroger en continu le projet ce qui « permet aux équipes d’adapter et d’améliorer des activités pour être au plus près des besoins des parties prenantes ». L’ancrage territorial et l’adaptation du projet aux dynamiques partenariales propres à chaque territoire sont les clefs de la réussite.
Pour faciliter l’ancrage territorial d’une nouvelle antenne Môm’artre et de nouvelles coopérations, Chantal Mainguené préconise enfin la stratégie des petits pas comme levier de résilience, c’est-à-dire commencer par mener une petite action commune, sur du court terme (lever certains aprioris, tisser une relation de confiance, apprendre à travailler ensemble) avant d’engager une coopération plus ambitieuse.
Pour le réseau Môm’artre, le DLA est une ressource essentielle au développement et à la consolidation de l’association. La prise de recul, l’expertise et les méthodologies apportées par le dispositif sont les conditions nécessaires, d’après Chantal Mainguené, à la construction d’une économie plus résiliente.
>> Lire l'article "Résilience et territorialisation : les leviers de l’ESS pour transformer l’économie "
Les Belles rencontres du DLA, séminaire interne au dispositif
Les belles rencontres digitales du DLA est un séminaire interne réservé uniquement au réseau du dispositif (chargé.es de mission DLA, centre de ressources DLA, responsables de structures, pilotes) organisé les 9 et 10 décembre 2020. Une seconde édition est prévue en juillet 2021, cette fois-ci en présentiel. Animé au niveau national par l’Avise et porté par plus de 100 structures à travers le territoire, le DLA est le premier dispositif d’accompagnement des acteurs de l’ESS en France. Il propose, depuis 2002, un accompagnement sur-mesure et gratuit à plus de 6000 structures par an.
>> Découvrez plus d'information sur le Dispositif local d'accompagnement (DLA) sur www.info-dla.fr