Union des Bistrot mémoire : la force du réseau
Le développement du réseau en co-construction avec les acteurs du terrain
Créé en 2004, le concept de Bistrot Mémoire s’essaime progressivement dans l’Ouest de la France, répondant à des besoins d’accueil et d’accompagnement des personnes atteintes de troubles de la mémoire. Ce développement a mis en évidence la nécessité d’un regroupement et d’une coordination ayant abouti à la création de l’Union des Bistrot mémoire en 2009.
Aujourd’hui, cette association qui emploie quatre salariés a en charge la coordination et l’animation du dispositif, l’accompagnement des projets de création, la formation des bénévoles et la communication. Lorraine Nicolas, déléguée générale de l’Union des Bistrot Mémoire ajoute « Notre rôle est aussi de promouvoir une société bienveillante et ouverte, favorisant l’inclusion des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie neuro évolutive. »
Le développement du réseau des Bistrot mémoire et la création du réseau s’est fait « principalement par bouche-à-oreille, en fonction des besoins du territoire, dans une logique de co-construction avec les acteurs du terrain. » Pour Lorraine Nicolas, fonctionner en réseau « permet de conforter une identité commune et apporte davantage de visibilité ce qui permet d’augmenter l’impact social des actions menées sur le terrain. Cela permet aussi de mutualiser un certain nombre de services proposés aux Bistrot mémoire. »
"Passer d'une vision empirique à une vision stratégique"
Après quelques années d’existence, l’association cherchait à un moyen de se développer tout en restant fidèle à ses valeurs. L’appel à projets Silver Solidarités correspondait à ce besoin et l’Union a candidaté avec succès ! « Cet accompagnement nous a permis d’élaborer une stratégie de changement d’échelle. » explique Lorraine Nicolas. « Cela nous a vraiment permis de passer d’une vision empirique à une vision stratégique, à nous projeter à moyen et long terme, à poser des jalons pour investiguer de nouvelles pistes de développement. »
Pour Lorraine Nicolas, l’intérêt d’un accompagnement est surtout lié à la rencontre car « on fait toujours mieux avec d’autres ». Elle souligne l’importance de la dynamique collective dans le programme Silver Solidarités qui a permis de rencontrer d’autres structures pouvant rencontrer des problématiques semblables. « Nous impulsons aujourd’hui une dynamique pour nos nos actions de plaidoyer et si nous pouvons travailler avec d’autres c’est encore mieux ! » conclut-elle.