C Koi ça
De nombreux pôles d’activités
Mi 2015, C koi ça va fêter ces 10 ans d’existence. L'association, créée au départ par un groupe d'amis d'une vingtaine d'années, organise un projet de solidarité internationale avec un village au Pérou. A la suite de cette expérience, naît le souhait de faire du local, en accueillant des projets autour de l'environnement et la solidarité.
En juillet 2011, l’association a lancé l’éco-lieu Jeanot, un jardin éducatif partagé qui a pour objectif de transmettre une vision de l’agriculture plus respectueuse de l’environnement. Depuis, plusieurs pôles d'activités ont émergé :
- un pôle éducatif, avec des action de sensibilisation à la citoyenneté au sens large ;
- un pôle d'expérimentation d'alternatives dans le jardin, pour produire différemment, avec accueil de bénévoles et de woofeurs ;
- un travail autour de la cuisine, lors d'évènements ou d'ateliers thématiques ;
- des actions socio-culturelles dans une grange rénovée : résidence d'artistes, fêtes, spectacles, etc. ;
- des formations;
- un centre de ressources sur la solidarité internationale, pour accompagner des jeunes porteurs de projets.
Près de 100 bénévoles
Les actions de C Koi ça et de l'éco-lieu sont portées, outre les 7 salariés (dont 3 CDI pérennes), par une douzaine de bénévoles co-responsables de la structure, une quinzaine qui s'impliquent dans les orientations stratégiques, une vingtaine sur les questions techniques et une cinquantaine pour les coups de main ponctuels. "Nous avons vécu l'an dernier un moment charnière, explique Laura Bats, responsable des actions éducatives à l'éco-lieu. D'un côté, l'épuisement des anciens bénévoles et de l'autre, l'arivée de nouveaux qu'il a fallu intégrer dans la structure".
L'éco-lieu repose sur une grosse implication locale. Tout le département est concerné par ses actions à destination des scolaires, notamment. Dans le village de Rion-des-Landes, 2 500 habitants, il devient également progressivement un lieu de plus en plus connu.
Deux questions à Laura Bats, responsable des actions éducatives à l'eco-lieu Jeanot :
Comment financez-vous vos actions ?
Aujourd'hui nous sommes à un équilibre de 60% de financements publics et 40% d'auto-financement. Nous recevons des subventions de la mairie, la communauté de commune pour nos activités socio-culturelles, du Conseil général pour la partie éducative, de la CAF pour l'animation vie sociale et depuis peu du Fonjep. Pour l'auto-financement, nos ressources proviennent de prestations éducatives (à destination de colo ou de centres d'animation), de la vente de légumes et de nos formations.
Quels sont vos enjeux pour les années à venir ?
Nous souhaitons renforcer l'implication locale de personnes dans le projet et renforcer le côté gouvernance, avec une implication des bénévoles et une montée en compétence des gérants. Par ailleurs, en 2016, ce sera la fin de certains de nos financements, nous devons donc trouver d'ici là un rythme de croisière pour pouvoir pérenniser un quatrième poste, et rester dans la dynamique actuelle.
Retrouver un reportage sur l'eco-lieu Jeanot sur Say Yess.