Une solution nouvelle face à un besoin mal satisfait
Concilier vie personnelle et vie professionnelle est un véritable casse-tête. Budget serré, horaires décalés, le projet Môm’artre est né d’un besoin ressenti par les familles urbaines, plus particulièrement monoparentales qui sont confrontées au manque de solutions de garde adaptées. Des études ont montré que l’échec scolaire et social des enfants est fortement corrélé à l’absence d’encadrement périscolaire de qualité et à un manque d’ouverture culturelle.
Partant de ces constats, Môm’artre propose :
Des centres de garde périscolaire à horaires souples et adaptés au travail en milieu urbain (ouverts jusqu’à 20h) ;
Une tarification variable selon les budgets des familles (de 10 centimes de l’heure à 10 euros de l’heure) ;
Une prestation complète axée sur l'épanouissement des enfants par l'art : sorties d'école, goûters, devoirs, ateliers conçus et animés par des artistes professionnels ;
Une amélioration de la qualité de vie en ville en renforçant le lien social dans les quartiers (emploi des artistes, bénévoles retraités, repas d’habitants, etc.).
Une démarche d’expérimentation et d’innovation
Môm'artre a démarré en 2001 avec un premier local dans le 18ème arrondissement de Paris et a amorcé sa stratégie d’essaimage en 2007. Aujourd’hui, il existe le réseau Môm’artre, composé de 8 établissements secondaires.
Les freins rencontrés sont principalement d’ordre financier, dans la mobilisation des acteurs locaux, ou encore dans la recherche des locaux.
Un projet partenarial
Une particularité du modèle est que toutes les familles sont adhérentes de l’association, il y a donc autant d’adhérents que de bénéficiaires.
Un ensemble de partenaires apporte son expertise : les pouvoirs publics, l’Observatoire des familles et de l'égalité professionnelle, la CAF, les réseaux d’entrepreneurs (Ashoka, Le Mouves, Réseau Entreprendre), etc.
Un projet à fort impact
Création d’emploi, notamment pour des artistes qualifiés mais au RSA ; Accueil de plus de 250 enfants chaque soir et accès à 9 heures de pratiques artistiques par semaine ; Accompagnement des porteurs de projets pour monter une antenne sur leur territoire ; Maintien de l’emploi et/ou évolution professionnelle de plus de 350 familles franciliennes, dont plus de 100 mamans seules.