La place du numérique dans le projet associatif
L’objectif de cette étude est bien d’observer les évolutions des usages numériques des associations et connaître leurs intentions d’adoption de nouvelles pratiques numériques. Elle apporte un éclairage sur les effets du numérique sur les associations, leurs difficultés et surtout leurs besoins pour saisir le plein potentiel du numérique.
A travers cette enquête, on apprend que le numérique est bien au cœur de l’activité associative qui réussit majoritairement à s'en approprier les outils : les associations sont nombreuses à disposer d’un site internet ou être présentes sur les réseaux sociaux. Celles-ci ont en effet réussi à s’en approprier les usages, ce qui leur permet de répondre plus efficacement à leurs besoins : de gérer leur activité, à communiquer en interne, en passant par la formation de leurs bénévoles et le développement de leur visibilité.
L'étude analyse que les associations font des usages différents du numérique. Les acteurs associatifs utilisent par exemple la formation en ligne pour toucher un plus grand nombre et pallier aux budgets restreints. 35 % des « associations connectées », ont mis en place des projets numériques au service de leurs bénéficiaires ou d’une cause sociale.
Les responsables associatifs constatent les nombreux bienfaits de ces outils : le partage d’information par exemple qui renforce l’efficacité, le suivi et l’évaluation des actions. Ils font également état de nombreux obstacles à une bonne appropriation du numérique : le manque de temps, de savoir-faire et de moyens. Les associations nécessitent encore une démarche globale d’acculturation numérique au sein de leurs associations qui passerait par une aide personnalisée.
L’étude présente enfin les clés de réussite pour une bonne appropriation du numérique :
- Ne pas perdre de vue le projet associatif (choisir les outils les plus adaptés)
- Instaurer une culture numérique partagée
- Considérer la singularité de chaque projet numérique
- S’accorder un temps d’évaluation
- Mutualiser les bonnes pratiques