Les tiers-lieux nourriciers, une réappropriation citoyenne de l’alimentation
Les tiers-lieux nourriciers, acteurs de la transition alimentaire et agricole
En 2023, selon l’Observatoire des Tiers-Lieux, 10% des tiers-lieux se définissent comme nourriciers, soit environ près de 350 tiers-lieux nourriciers en France.
L’industrialisation des systèmes alimentaires dans un contexte d’après-guerre a créé de nombreux effets négatifs qui sont aujourd’hui l’objet d’une transition globale sur le plan social, économique et environnemental. Les tiers-lieux nourriciers s’inscrivent dans l’émergence d’initiatives qui visent à élaborer un nouveau modèle agricole. Pour cela, ils mobilisent les citoyens dans les transitions agroécologiques, ils créent des ponts entre mangeurs et producteurs et initient des partenariats entre acteurs de la recherche, associations locales et institutions.
Au sommaire
L’étude aborde le rapport des tiers-lieux nourriciers aux enjeux de démocratie alimentaire et de transition vers des systèmes alimentaires plus durables. La dynamique de ces lieux repose sur différents principes tels que l’expérimentation, la pédagogie, la gouvernance partagée, la convivialité.
Elle explore le « potentiel transformateur des tiers-lieux nourriciers ». Pour cela, elle se présente sous la forme de :
- 5 fiches thématiques portant sur les modèles économiques des tiers-lieux, les communs, le rapport au travail, la contribution à la gouvernance alimentaire territoriale et la relation aux politiques publiques ;
- 12 portraits d’initiatives valorisant le Tiers-lieu L’Arbre, Terres citoyennes albigeoises, Les Serres de Beaudreville, Le Talus, Au Maquis, Edenn, Le Germoir, La Smalah, La Grange des Roues, la Raffinerie, le Grain de la vallée et le Tiers-lieu paysan de la Martinière.